Côté météo, les dépressions se sont enchaînées en automne et au début de l’hiver (6 tempêtes d’affilée essuyées dans la région angevine !). Les températures sont restées dans les moyennes hivernales jusque début février, avant de connaître un redoux, nous faisant craindre un réveil trop précoce du végétal. Mais l’hiver n’avait pas dit son dernier mot (heureusement !) avec une nouvelle vague de fraîcheur bien installée jusque début mars.
Ainsi, alors que la situation se révélait déjà préoccupante l’hiver dernier en termes de sécheresse et de réchauffement des sols, Dame Nature prend cette année sa revanche avec un cumul de pluies largement suffisant pour remplir à ras bord les nappes phréatiques ! L’eau déborde dans les sols, ruisselle sur les chemins. A tel point qu’il a été impossible d’envisager de sortir un tracteur dans les vignes avant cette semaine de mi-avril brutalement estivale !
Vous l’aurez compris, pour nous et tous nos amis vignerons, l’enjeu est de ne pas subir pour une deuxième année consécutive (voire une troisième pour certains) un gel tardif sur des jeunes pousses. C’est pourquoi nous avons cette année décalé la période de taille entre février et avril. Le challenge est maintenant de nous mettre très rapidement sur le travail des sols afin de ne pas nous laisser envahir par la végétation. C’est ce que nous faisons depuis la semaine dernière, durant laquelle les sols ont séché.
Info de dernière minute ! Même si les dernières nuits ont été très fraîches, et qu’une petite gelée blanche a tout de même été remarquée mardi matin, le vignoble angevin a échappé au gel cette année.